Le Conseil du Café-Cacao, autrement appelé le conseil de régulation, de stabilisation et de développement de la filière du Café-cacao, accompagne les autorités ivoiriennes dans l’implémentation de ses politiques agricoles en matière notamment du café et du cacao.
en 2012, tout juste après l’ascension à la magistrature suprême du président Alassane Ouattara, le Conseil Café-Cacao (CCC) d’après des chiffres qui datent de 2017, emploie 1400 ivoiriens. On lui doit d’importants succès tels que la hausse de la production de cacao et du café depuis l’arrivée au pouvoir du président Alassane Ouattara.
On se rappelle que le CCC est parvenu à fédérer tous les organes qui travaillent autour du cacao ainsi que du café. Il s’agit entre autres de la Bourse Café-Cacao (BCC), du Fonds de Régulation et de Contrôle Café-Cacao (FRC), du Fonds de Développement des Producteurs de Café-Cacao (FDPCC) et de l’Autorité de Régulation du Café-Cacao (ARCC). Aujourd’hui tous ces micro-organes parlent d’une même voix et se trouvent sous la même bannière.
Le CCC travaille à promouvoir les produits du pays, permettant aux artisans et industriels du secteur Café-Cacao de trouver une clientèle locale. Le 28 avril dernier, le conseil s’était invité autour des écoliers pour booster la consommation du cacao et de ses produits dérivés auprès de la petite enfance. Ce qui est un véritable travail d’éducation à la consommation de chocolat que le conseil fait au sein des écoles ivoiriennes. C’est au point que le 8 avril passé avait été déclaré « journée chocolatée en milieu scolaire ».
Le CCC auprès des cacaoculteurs ivoiriens
Toujours au cours du mois d’avril, le Conseil du Café-Cacao et The Hershey Company, un chocolatier américain, avaient procédé au lancement du projet « Stratégies d’amélioration des revenus des ménages producteurs de cacao en Côte d’Ivoire. » l’objectif de cette initiative est de soutenir environ 20 000 ménages de cacaoculteurs pendant cinq ans « grâce à une approche éprouvée, axée sur la fourniture de transferts monétaires pour compléter les revenus des agriculteurs, l’encouragement de pratiques de gestions agricoles durables, la création d’associations villageoises d’épargne et de crédit supplémentaire ». Le coût de ce projet est de 40 millions de dollars, soit une importante manne financière de 24 milliards de FCFA à l’adresse des cacaoculteurs.
Vous l’aurez compris, le dynamisme de la production cacaoyère de Côte d’Ivoire est porté par le CCC, lequel est aussi la main responsable de la mise en œuvre des politiques gouvernementales dans ce secteur combien indispensable pour l’économie ivoirienne. Et tout bien considéré, le CCC s’acquitte de ses missions avec brio.
Onesiphore NEMBE