L’entreprise Assala Energy est passée sous le contrôle de l’État du Gabon après une exploitation de 67 ans par le fonds d’investissement américain Carlyle. Désormais elle sera gérée par l’entreprise publique Gabon Oil Company. C’est une nouvelle victoire de Brice Oligui Nguema, le Président de la transition gabonaise.
Le Gabon est sur une pente ascendante. Son horizon est si beau. C’est un tableau d’espoir. Libreville vient d’arracher une victoire en nationalisant l’entreprise Assala Energy. Cette prouesse vient s’ajouter à n autres commises par le général Oligui Nguema, Président de la transition. Jusque-là ce fleuron industriel national était détenu par le fonds d’investissement américain Carlyle. Libreville était un spectateur, un bien simple spectateur qui se contentait des restes. Désormais sa gestion revient à l’entreprise publique Gabon Oil Company (GOC). La nouvelle vaut son pesant d’or dans cet émirat pétrolier de la côte ouest africaine où l’or noir pèse pratiquement 67% des recettes d’exportation.
Pour célébrer cette autre victoire Brice Oligui Nguema s’est improvisé historien le temps d’un discours. « Le Gabon vient de se réapproprier, soixante-sept ans après [la première exportation d’or noir], une part importante de son pétrole. [Cela] nous permet désormais de produire 25 % de notre production nationale » a-t-il déclaré. Cette nationalisation est la genèse d’un processus qui devrait se poursuivre. Car la prise d’Assala Energy place le Gabon à la tête d’un quart seulement de sa production de pétrole. Le reste est encore embrigadé par les entreprises étrangères telles que le groupe franco-britannique Perenco, premier dans l’exploitation de l’or noir au Gabon.
D’autres nationalisations d’entreprises
À 49 Brice Clotaire Oligui Nguema n’en est pas à son premier coup. D’autres nationalisations, même partielles, ont été observées au Gabon depuis sa prise de pouvoir jugée salvatrice pour le peuple gabonais. On se rappelle que le 16 février dernier, l’État gabonais a acquis les 30 % que Vivo Energy détenait dans La Société Gabonaise d’Entreposage de Produits Pétroliers (SGEPP) créée l’année 1967 par des multinationales telles que Shell, Total… Cette entrée dans le capital de la SGEPP et aujourd’hui la nationalisation d’Assala Energy constituent à n’en pas douter des preuves de la volonté d’Oligui Nguema de redonner au Gabon un pan important de son économie kidnappé par les entreprises étrangères avec la complicité des autorités qui se sont succédées à la tête du pays depuis les indépendances.
Le renouveau, si tant est qu’il existe, s’observe mieux au Gabon. Car depuis l’arrivée du Président de la transition à la tête du Gabon le 8 août 2023, on note chaque jour une prise en main du développement du pays. Oui Brice Oligui Nguema a pris à bras le corps le développement de son pays, mettant un point d’honneur à la remise de l’État qu’il dirige au centre de toutes les entreprises. Il s’est constitué gendarme contre les prestataires de services déshonnêtes. La plupart ont été sommés de livrer les chantiers à temps au risque de répondre de leurs irrégularités devant les juridictions compétentes. L’homme s’est montré digne de la fonction présidentielle au point de faire l’unanimité au sein de son peuple et en dehors.
Onesiphore NEMBE