La Banque africaine de développement et ses partenaires ont organisé un atelier de concertation les 14 et 15 novembre derniers à Ouagadougou pour élaborer un plan d’action visant à renforcer la résilience au Sahel ¹. Cet événement a réuni des représentants de la Banque africaine de développement, d’institutions partenaires, de pays du Sahel, d’organisations sous-régionales et de collectivités territoriales.
Selon Inoussa Ouiminga, directeur général de la coopération au ministère de l’Economie et des Finances du Burkina Faso, « cet atelier arrive à point nommé au regard de la pertinence de la thématique pour nos pays qui sont dans une nouvelle dynamique consistant à relever les défis internes pour de nouvelles opportunités de résilience ».
Daniel Ndoye, responsable pays de la Banque africaine de développement au Burkina, a rappelé que les quatre institutions partenaires avaient initié des réflexions en mars 2024 pour contribuer à l’amélioration de la résilience au Sahel, notamment au Burkina Faso, au Mali et au Niger. « Cette initiative vise à renforcer les partenariats et à améliorer les synergies d’action entre les institutions des Nations unies et les banques multilatérales de développement », a-t-il souligné.
Riadh Ben Messaoud, coordinateur en chef de la Banque sur la fragilité et la résilience, a déclaré que « cet atelier démontre l’engagement concret de la Banque et de ses partenaires à répondre aux besoins des communautés les plus vulnérables ». Les recommandations formulées lors de cet atelier guideront les interventions futures et mobiliseront davantage de ressources pour la région.
Les représentants des parties nationales du Burkina Faso et du Niger, de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), de l’Autorité de développement intégré du Liptako-Gourma et des collectivités locales du Burkina Faso et du Niger ont également pris part à cet événement.
Joël NDZENGUE