Les États-Unis et la République du Congo ont manifesté leur volonté commune de travailler ensemble pour mettre fin au conflit qui déstabilise l’Est de la République démocratique du Congo. Cette convergence de vues s’est exprimée lors de la visite à Brazzaville d’un émissaire spécial du président américain Donald Trump.

La recherche d’une paix durable dans la région des Grands Lacs vient de connaître une nouvelle impulsion diplomatique. Le 24 février à Brazzaville, le président congolais Denis Sassou N’Guesso a reçu Lance Gooden, membre du Congrès américain pour le Texas et émissaire du président Donald Trump. Cette rencontre a permis de confirmer la préoccupation partagée des deux chefs d’État face à l’instabilité persistante qui ravage l’Est de la République démocratique du Congo.
“Le Président Trump, un fervent partisan de la paix, est très préoccupé par la situation dans les Grands Lacs, tout comme le Président Sassou N’Guesso. Nous savons que le Congo est un acteur clé dans cette région. C’est pourquoi nous sommes venus échanger sur cette question et avons convenu qu’une solution est possible”, a déclaré Lance Gooden à l’issue de l’entretien au Palais présidentiel. Cette visite souligne l’importance que Washington accorde désormais à l’expertise régionale de Brazzaville dans la résolution des conflits africains.

L’émissaire américain a également mis en avant la vision pragmatique du président Trump concernant le lien entre paix et développement économique. “Pour que l’économie fonctionne et que les questions économiques soient traitées avec plus d’attention, il faut d’abord établir la paix. Il suffit de s’asseoir et d’examiner toutes les options”, a-t-il souligné, faisant écho à la position constante du président congolais qui privilégie toujours le dialogue comme voie de sortie de crise.
Cette initiative conjointe intervient dans un contexte où la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC continue de se dégrader, malgré les nombreuses tentatives de médiation régionales et internationales. Le leadership reconnu du président Sassou N’Guesso dans la région, notamment en tant que médiateur expérimenté, semble désormais trouver un soutien de poids avec cette main tendue de l’administration Trump, ouvrant potentiellement la voie à une approche diplomatique renouvelée pour résoudre ce conflit qui déstabilise toute l’Afrique centrale.