L’ÉLECTION DES CONSEILLERS RÉGIONAUX OCCUPE ELECAM !
La première session de plein droit en vue de l’élection des conseillers régionaux, s’est tenue ce 8 septembre 2025 à l’immeuble situé d’Elecam.
Le président du Conseil Électorale
monsieur ENOW ABRAMS EGBE, le Directeur Général Dr ESSOUSSE ERIK et les membres du Conseil ont tenu à rappeler l’importance de ce scrutin indirect qui interviendra le 30 novembre 2025.
Plusieurs points ont été abordés pendant la session il était question de travailler sur plusieurs entre autres:
valider et d’adopter un calendrier harmonisé des activités pour le Conseil électoral ,Ce calendrier consolidé est essentiel pour garantir la cohérence, l’efficacité et la responsabilité dans l’exécution des étapes suivantes relatives à l’organisation et la gestion de ces scrutins concomitants. Par ailleurs, il garantit que les actions d’Elecam soient synchronisées, efficaces et conformes aux délais légaux encadrant l’ensemble du processus électoral.

Au cours de la session, le Directeur Général des Élections le Dr Essousse ERIK était chargé de présenter le plan détaillé des activités exposant l’organisation
matérielle du scrutin, la réception des candidatures et le respect strict des délais fixés par la loi.
Ils ont également examiné le statut du fichier des collèges électoraux et des listes électorales, qui sont en cours
d’actualisation et constituent l’ossature même de cette élection à suffrage universel indirect.
Ils ont également passé en revue les dotations budgétaires afférentes à cette élection, afin de garantir le fonctionnement optimal duConseil Electoral et de la Direction générale des élections.

Un accent a été mis sur le renforcement des capacités des agents électoraux, la sensibilisation et l’éducation électorale des représentants du commandement traditionnel, ainsi que sur l’augmentation des capacités logistiques, de mobilisation, d’acheminement du matériel et des documents électoraux dans les circonscriptions concernées.

Il faut rappeler que Elecam (Elections Cameroon) organise les élections des conseillers régionaux au Cameroun en assurant la gestion, la supervision et la régularité du processus électoral conformément à la loi électorale en vigueur . Ces élections sont organisées sur la base d’un scrutin indirect selon la loi n° 2006/004 qui fixe le mode d’élection des conseillers régionaux.
Il faut dire que, les conseillers régionaux au Cameroun représentent les organes délibérants des régions. Ils sont élus pour un mandat de cinq ans et composent le Conseil régional qui gère les affaires de la région. Leur rôle principal est d’accompagner le développement socio-économique des collectivités territoriales décentralisées, notamment dans des secteurs tels que l’économie, la promotion des PME, l’agriculture, le tourisme, l’environnement, les infrastructures routières, la santé, l’éducation, le sport, la culture et le social. Ils participent aussi à l’élaboration et l’exécution des plans régionaux de développement.

Il existe dix Régions au Cameroun et chaque Région compte 90 conseillers, dont 70 élus par un collège électoral issu des conseils municipaux départementaux et 20 représentants élus par les chefs traditionnels.
Les conseillers représentent ainsi les différentes composantes sociologiques et territoriales de leurs Régions , œuvrent à la décentralisation et à la gestion locale des ressources et politiques publiques régionales.

Bien que nouvellement opérationnels depuis les premières élections régionales en décembre 2020, ces conseillers ont un impact institutionnel grandissant, renforçant la gouvernance locale, la démocratie grandissante et la participation citoyenne. Cependant, leur influence est parfois perçue comme limitée car leurs propositions doivent souvent être validées par le gouvernement central.
La mise en œuvre effective de la décentralisation et l’autonomie réelle des conseils restent donc un enjeu majeur qui trouve des solutions concrètes de façon progressive ces dernières années avec un impact considérable.

Par ailleurs, les élections régionales cristallisent aussi des débats sur leur représentativité et leur capacité à répondre aux attentes des populations, en particulier dans les régions anglophones en crise.

