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Depuis l’ouverture des travaux de la 38e session ordinaire de l’assemblée de l’union Africaine, les diplomates de ces trois pays sont activement à l’œuvre chacun espérant positionner à la tête de la commission l’homme providentiel.
Ces joutes électorales sont menées en groupe habituellement et la candidature portée par les sous-régions. D’où le questionnement concernant les candidatures kényane et djiboutienne. Ces deux pays en effet sont situés dans la région dite de la corne d’Afrique. Ils partagent une frontière commune avec la Somalie et l’Ethiopie. Leurs candidatures sonnent comme une discorde régionale. C’est à se demander si Richard J. Randriamandratone ne va pas profiter de ce désaccord pour filer à la tête de la commission de l’union africaine!
Trois candidats, trois profils, trois Etats en tous points différents
Avec une population nationale de 700 000 habitants et un pays que de nombreux africains auraient de la peine à situer sur une carte, Djibouti apparaît mal parti dans la course à la présidence de la commission. Et le nom empreint d’une modeste célébrité de son ministre des affaires étrangères n’est pas de nature à voler à son secours. Le Kenya dont on connaît le dynamisme de la diplomatie au sein des institutions africaines apparaît comme une option capable de mettre en échec les projets Richard J. Randriamandrato.
Le vote est attendu samedi prochain alors que se tiendra la réunion des chefs d’Etat. Il permettra de tourner la page des huit ans de Moussa Faki à la tête de la commission de l’Union Africaine.