Ce vaste chantier dans lequel est lancé le Pays du général Olingui Nguema, s’articule sur les principaux points suivants :
- L’amélioration de l’accès aux soins médicaux : sur cet aspect, le président met à contribution la caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), société qui a signé il y’a quelques temps une convention avec 24/7 Assistance Medevac pour améliorer le service d’évacuation et de rapatriement sanitaire.
- La modernisation du système de santé : Le projet « eGabon-SIS » qui est un programme technologique, vise à améliorer la gestion du système d’information sanitaire du pays et la prise en charge efficiente des patients.
Tel l’hôpital du département de Mitzic, inauguré il y’a un mois par le Premier Ministre, Chef du gouvernement de la Transition, Raymond Ndong Sima en présence des ministres de la Santé, Pr Adrien Mougougou et celui du Cadastre, Ludovic Megne Ndong. Ce nouvel hôpital permet ainsi d’améliorer l’offre de soin dans cette ville située dans la province du Woleu Ntem. En rappel, les travaux et l’équipement de cette infrastructure ont couté environ 2,5 milliards de FCFA.
Elle est le fruit de la coopération entre l’Agence française de développement (AFD) et le Gabon signé en 2016, cette convention de prêt a été initiée pour financer le Programme d’appui au secteur santé dont la phase 2 est entrée en vigueur en 2020. Ce nouvel hôpital finalisé par le gouvernement transition, Jouie d’une autonomie en électricité, avec des équipements techniques de pointe permettant désormais à son personnel de faire des examens de laboratoire, de radiologie et d’imagerie de qualité. Grace à cet hôpital, plus besoin pour les populations locales d’aller soit à Oyem ou à Libreville pour des interventions chirurgicales et gynécologiques essentielles. Le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, depuis son arrivée à la tête du pays, s’est donc personnellement impliqué pour faire accélérer ce chantier et celui de Medouneu lui aussi inauguré conjointement à la même période.
Le Centre de Santé du district de Mvadi dans le département de l’Ivindo
Ce Centre de santé, met un accent particulier sur les Soins maternels et infantiles. C’est une structure sanitaire est surtout connue comme étant le premier édifice public construit par l’État depuis l’érection de cette localité en District.
- L’amélioration de de l’offre de formation des professionnels de santé à travers la création de plusieurs écoles de formation tant publiques que privées.
- Le renforcement de l’offre médicale à travers les constructions de nouvelles formations sanitaires sur le territoire national pour permettre une prise en charge adéquate.
Cartographie des établissements sanitaires du Gabon :
Le 1er Labo de biologie médicale ouvre son centre d’hémodialyse à Port-Gentil
Un Tournant décisif dans la vie du centre de santé le 1er Labo de biologie médicale et de celle des patients du secteur. Cette structure médicale a inauguré son centre d’hémodialyse construit et entièrement équipé à Port-Gentil par des fonds Gabonais, ce nouveau service permet de prendre en charge toutes les pathologies rénales (insuffisance rénale aiguë et chronique ainsi que les patients dialysés etc.) Cette unité d’hémodialyse dispose de 5 générateurs avec autant de fauteuils de dialyse extensibles, et peut prendre actuellement en charge près d’une dizaine de patients en hémodialyse. Après le centre hospitalier régional de Bendjé et celui d’une structure privée, le centre d’hémodialyse du 1er Labo de biologie médicale devient le 3e centre de dialyse implanté dans la ville de Port-Gentil.
Le système de santé Gabonais est caractérisé par d’énormes carences très souvent décriées à travers tout le pays. Bien qu’il connaisse depuis plus de 10 ans des avancées significatives en matière d’infrastructures, cependant des faibles performances en matière d’accès aux soins de qualité persistent. Afin de redynamiser ce secteur, le gouvernement de transition sous l’imp à travers son plan national de développement de transition (PNDT) 2024-2026 met un accent particulier sur 8 points essentiels, afin d’améliorer la santé dans notre pays.
Lors de la présentation de la feuille de route le 7 décembre 2023 à l’Assemblée nationale, le chef du gouvernement Raymond Ndong Sima a conformément à la volonté du président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema, tenu à mettre un point d’honneur sur l’amélioration de l’offre sanitaire afin d’assurer le bien-être des populations et ce conformément. Ainsi, pour redresser ce secteur vital qui est en proie à plusieurs dysfonctionnements, le CTRI et le gouvernement à travers le PNDT entendent matérialiser cette vision à travers un programme réparti en 8 axes qui viendra relever notre système de santé plongé dans un coma sans précédent.
Le gouvernement et CTRI main dans la main pour booster la santé
Conscient de l’impact négatif sur l’espérance de vie des populations, le gouvernement de transition entend donc agir en toute urgence. Et ce en optant pour la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (2024-2028) porté par la politique nationale de santé ( 2024-2034) pour un coût global de plus de 84 milliards de FCFA qui prendra en compte le renforcement de la gouvernance du système de santé, la progression vers la couverture sanitaire universelle, promouvoir la santé à toutes les étapes de la vie, intensifier la lutte contre la maladie, mais aussi renforcer le système national d’information sanitaire y compris de surveillance épidémiologique. Par ailleurs le gouvernement prévoit déployer des efforts pour préparer la riposte aux flambées épidémiques , améliorer la performance et la résilience du système de santé face aux urgences de santé publiques et aux chocs extérieurs, opérationnaliser le département sanitaire par le développement des Soins de Santé primaires et la participation communautaire, enfin développer des politiques publiques prenant en compte les déterminants environnementaux et sociaux de la santé y compris les changements climatiques et le concept « une seule santé ».
Autant de projets qui on l’espère viendront résoudre les problèmes qui règnent dans ce secteur depuis des années. Entre le budget de fonctionnement de 131 milliards de FCFA sollicité par le ministre de la santé pour l’exercice 2024, 1200 postes budgétaires mis à disposition par le CTRI, la réhabilitation des écoles de santé, Il faut dire que la Santé bénéficie véritablement d’une attention particulière du gouvernement de transition. Gageons que les résultats escomptés seront atteints.
EGabon-SIS : l’autre facette de la révolution sanitaire au GABON
Lancé en 2016 et présenté officiellement au Gabonais par l’entremise d’une conférence de presse fort courue le 28 avril 2021 dans la salle des actes du ministère de la santé, le projet « eGabon-SIS) qui vise l’amélioration du système d’information sanitaire du Gabon, continue son déploiement sur le terrain par l’impulsion du Président de transition, ce projet qui est dans sa phase d’opérationnalisation, compte à ce jour plusieurs milliers de professionnels de la santé à l’usage des TIC dans un contexte de modernité et de mondialisation.
Outre ces nouvelles formations sanitaires qui rentrent dans le cadre du plan du plan national stratégique de développement du secteur de la santé, le Gabon possède de nombreux hôpitaux centraux, généraux, régionaux et de nombreux centres de santé départementaux tout comme les CHU.
Le gouvernement de transition est également engagé sur de nombreux autres fronts d’ordre sanitaire comme la lutte contre les maladies qui touchent la femme à l’instar du cancer du col de l’utérus, le cancer du sein, le VIH-SIDA, le paludisme et également la lutte contre la drépanocytose, fruit d’une coopération entre le gouvernement et la SCDOGA sous l’accompagnement maternel de la première dame Zita Oligui Nguéma, Présidente de la Fondation ‘’Ma bannière’’, qui les 04 et 05 juillet dernier a supervisé la cérémonie d’ouverture du 3ème Congrès de la SCDOGA (l’Association drépazérocytose).
Madame ZITA OLIGUI NGUEMA présidente fondatrice de la Fondation « Ma Bannière ». Plaide pour la mise en place d’une unité de prise en charge.
Selon focus groupe média, la Première Dame a exprimé son soutien total à la lutte contre la drépanocytose lors de l’ouverture du 3ème Congrès sur cette pathologie coorganisé par l’ONG SCDOGA et la Fondation « Ma Bannière ». Cet événement, qui s’est déroulé du 4 au 6 juillet 2024 à l’immeuble Arambo de Libreville, était !placé sous le thème : « La drépanocytose et les maladies du globule rouge dans le système de santé ».
Ces assises scientifiques, rehaussées par la présence effective de la Première Dame, ont rassemblé des médecins, des chercheurs, des personnels de santé et des acteurs sensibles à la cause de la drépanocytose. Sensible à cette cause qui affecte de nombreux compatriotes, madame Zita Oligui Nguema a, dans son mot de circonstance, plaidé en faveur de « la mise en place d’une unité hospitalière de prise en charge globale et le suivi des patients ».Un vœu de la Première Dame accueilli avec enthousiasme par l’assistance composée de parents d’enfants drépanocytaires, de scientifiques et de membres de l’ONG SCDOGA.
Cet élan de solidarité exprimé par Zita Oligui Nguema a également été salué par les patients eux-mêmes qui se sont succédé sur l’estrade pour témoigner. Et pour matérialiser leur gratitude envers la Première Dame, ils ont tenu, bien que souffrants, à effectuer le déplacement afin de remettre en mains propres un présent à celle qu’ils appellent affectueusement « maman Zita ». La présence de la Première Dame, du Ministre de la Santé ainsi que celui de l’Économie et des Participations à ce troisième congrès ont illustré l’engagement des plus hautes autorités gabonaises à promouvoir la lutte contre cette pathologie génétique et à offrir un soutien continu aux personnes qui en souffrent.