La CAN prévue en Côte d’Ivoire ne sera pas qu’une affaire de football. Et 24 nations prendront part à la 34è phase finale de la coupe d’Afrique des nations. Un évènement qui avant sa tenue officielle commence déjà peu à peu à redonner une lueur d’espoir et surtout une promesse de santé économique meilleure pour plusieurs entreprises locales qui se meuvent sur le terrain depuis l’annonce de l’octroi de l’organisation de cette grand-messe sportive à leur pays.
Le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations de football organisée par la Confédération Africaine de Football en terre Ivoirienne sera donné en janvier 2024 tel que convenu par les autorités Ivoiriennes et l’exécutif de la CAF en raison du report de la compétition avec pour cause, les risques d’inondations dues aux fortes pluies que connait le pays en milieu d’année.
La CAN offre des bonnes affaires pour les entreprises
Des dizaines de milliers de supporters, professionnels et amateurs du ballon rond feront le déplacement pour rejoindre et encourager leurs équipes fanions au pays épicentre de la sous-région Ouest-africaine. Cela représente un potentiel de relance économique pour les entreprises locales tant sur le plan formel qu’informel dans un pays qui sort peu à peu la tête d’une décennie de compromissions et de récessions.
Selon l’économiste en chef de l’African Business Information Bank, Kennedy Tumenta : « certaines entreprises surtout celles mieux structurées par l’accompagnement et l’encadrement de l’Etat, atteindront leur seuil de rentabilité bien avant le clap de fin de la compétition au regard des importantes dispositions administratives et financières que le gouvernement et le COCAN mettent en place pour la réussite de cette fête inédite de football. C’est notamment le cas des grandes structures hôtelières, agences de transport, sites touristiques, restaurants et autres lieux attractifs reconnus et homologués ». Les retombées économiques de cette édition de la CAN au pays des éléphants pourraient donc assurément être énormes à en croire l’avis de l’expert.