report du Sommet extraordinaire conjoint CEMAC-CEEAC sur la rationalisation des Communautés Economiques Régionales en Afrique Centrale!
Le sommet extraordinaire conjoint CEMAC-CEEAC, initialement prévu le 18 juillet 2025 à Yaoundé au Cameroun, avec pour point central : les fonds baptismaux, une organisation sous régionale, devant remplacer la CEMAC et la CEEAC.
Le report intervient dans une note officielle du SGPR Ministre d’Etat Secrétaire Général De La Présidence de la République du Cameroun, Ferdinand NGOH NGOH, sur Hautes instructions du Président de la République Son Excellence Paul Biya, adressée au Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey.
Ce report s’impose pour donner plus de temps de réflexion et de négociation, afin d’obtenir les consensus nécessaires au lancement d’une nouvelle organisation sous régionale. Les raisons sont les suivantes:

Malgré les dispositions utiles prises sur le plan logistique pour sa tenue, des informations persistantes font état de ce que, certains pays membres et des responsables de ces deux organisations, pourtant impliqués dans le processus de rationalisation, ne semblaient pas prêts à abandonner certains de leurs privilèges, la non flexibilité de ses derniers met en péril tout le processus, engagé depuis plusieurs années.
La question de la répartition des postes au sein de la nouvelle organisation, ainsi que celle de son siège et de ceux des institutions sous régionales spécialisées, posent encore un sérieux problème car n’ayant pas été réglée en amont.
Toutes ses questions et bien autres préoccupations toujours d’actualité sont susceptibles de mettre en mal la bonne marche et les objectifs du Sommet, pourtant porteur de beaucoup d’espoirs pour toute la sous region.

L’attachement de certains aux privilèges actuels liés aux organisations existantes ainsi que zèle des nationalismes exacerbés freinent encore le processus de rationalisation, et peuvent le rallonger indéfiniment. Si la rationalisation est inévitable, elle pourrait ne pas s’opérer en Afrique Centrale de sitôt !
De sources bien introduites, il ressort que, les efforts vont malgré tout se poursuivre pour que les intérêts bien compris des uns et des autres soient préservés et pris en compte, afin d’offrir aux populations de l’Afrique centrale un nouveau cadre organique pour renforcer et redynamiser l’intégration de la sous région.
Pour rappel, l’implication et l’engagement de du Pésident de la République du Cameroun son Excellence Paul Biya, dans le succès de cette nouvelle organisation sous régionale, ne sont plus à démontrer:

À toutes fins utiles:
PAUL BIYA est le catalyseur de l’intégration sous régionale, et cela se justifie par les actes à son actif:
Il est celui qui a donné une impulsion décisive à la CEMAC, avec l’effectivité de la libre circulation intégrale des personnes et des biens au sein de la communauté, un jalon célébré lors du sommet de N’Djamena. Son rôle avant-gardiste a été salué par ses pairs et les institutions sous-régionales.
Face à la chute des prix des matières premières et à la crise économique qui a frappé la sous-région, Paul Biya a initié la tenue de sommets extraordinaires, comme celui de décembre 2016 à Yaoundé, afin de coordonner une réponse sous régionale et de mettre en place des mesures pour préserver la stabilité économique des États membres.

Le mendiant de la paix comme on l’appelle. Sous son impulsion, dès 1986, alors président en exercice de la CEEAC, Paul Biya a sollicité l’appui de l’ONU pour promouvoir des mesures de confiance et de prévention des conflits, lançant ce qui est appelé le “processus de Yaoundé”. Il a également été salué pour ses actions politiques en faveur de la paix et de la sécurité lors de son mandat à la tête de la Conférence des chefs d’État de la CEMAC.

En ce qui concerne La Rationalisation des organisations régionales, Il a été un acteur clé dans le projet de fusion entre la CEMAC et la CEEAC, visant à harmoniser l’intégration régionale et à renforcer la coopération économique et politique face aux défis persistants de la sous-région.
Paul Biya a activement participé à la réforme de la CEEAC, recevant notamment le rapport sur la restructuration de l’organisation, avec pour objectif de donner une nouvelle impulsion à l’intégration régionale.

L’actualité politique au Cameroun, n’a donc définitivement rien à voir avec le report du sommet extraordinaire conjoint CEMAC-CEEAC. Qui comme on le sait, est un processus complexe, très ambitieux et profond, qui nécessite des consensus politiques, institutionnels et même financiers, c’est bien plus complexe que acheter du pain chez le boulanger! Ce processus rencontre des difficultés de divergences liées à des intérêts nationaux qu’il est impératif d’aplanir avant le sommet.

