Opérateur économique, Chevalier national de l’ordre et de la valeur, Grand promoteur au Comité Central du RDPC, Trésorier de la section RDPC Mayo Tsanaga I
Merci pour l’opportunité que vous me donnez de m’exprimer sur les 42 années au pouvoir de S.E. PAUL BIYA et particulièrement sur ses actions a l’endroit de la jeunesse Camerounaise.
La politique de promotion de la jeunesse au Cameroun sous la présidence de PAUL BIYA a suscité des opinions variées.
D’un côté, le gouvernement a mis en place plusieurs initiatives visant à encourager l’entrepreneuriat : (Pajer U, Piassi, Plan triennal …)
Dans l’éducation, (11 Université d’État sur l’ensemble du territoire, le système LMD, la Gratuité de l’école au niveau du Primaire) ;
Du cote de l’emploi des jeunes (recrutement en masse des enseignants en 2000, recrutement des 25 mille jeunes…) ;
Des programmes de formation professionnelle et des subventions pour les jeunes entrepreneurs ont été annoncés.
Cependant, de nombreux observateurs estiment que ces efforts sont souvent insuffisants ou mal appliqués. Les critiques soulignent que le taux de chômage chez le jeunes reste élevé et que les opportunités ne sont pas toujours accessibles à tous. De plus, certains reprochent au gouvernement un manque de transparence et d’efficacité dans la mise en œuvre de ces politiques.
Bien que des initiatives existent, l’impact réel sur la jeunesse camerounaise est souvent perçu comme limité, et des améliorations sont nécessaires pour répondre aux attentes et aux besoins de cette population.
Les éléments qui peuvent rassurer les jeunes au Cameroun, 42 ans après le début du règne de PAUL BIYA, nécessite plusieurs actions et initiatives concrètes.
Je me permets d’indiquer quelques pistes à explorer pour capter l’esprit des jeunes :
– Création d’emplois : Développer des programmes ciblés pour favoriser l’emploi des jeunes, notamment dans les secteurs en croissance comme la technologie, l’agriculture et les énergies renouvelables.
– Accès à l’éducation : Améliorer l’accès à une éducation de qualité, y compris la formation professionnelle et technique, pour mieux préparer les jeunes aux exigences du marché du travail.
– Soutien à l’entrepreneuriat : Mettre en place des dispositifs plus solides de financement accessibles pour les jeunes entrepreneurs, ainsi que des formations sur la gestion d’entreprise et le développement de projets.
c. Éducation et compétences
• Système éducatif inadapté : L’éducation ne répond pas toujours aux besoins du marché du travail, laissant de nombreux jeunes mal préparés pour les défis économiques.
• Manque de formation professionnelle : L’absence de programmes de formation adaptés limite les perspectives d’emploi.
d. Influence des médias et des réseaux sociaux
– Représentation de la vie à l’étranger : Les récits glamorisés de la vie à l’étranger, diffusés par les médias et les réseaux sociaux, peuvent inciter les jeunes à croire que l’émigration est la seule voie vers un avenir meilleur.
e. Conséquences des départs massifs
– Fuite des cerveaux : L’émigration des jeunes talentueux peut nuire au développement du pays, privant le Cameroun de ses ressources humaines.
-Risques liés à l’immigration clandestine : Les départs clandestins exposent les jeunes à des dangers considérables, y compris l’exploitation et la violence.
In fine, pour remédier à cette situation, il est crucial que le Cameroun investisse dans des politiques qui favorisent l’emploi des jeunes, améliorent le système éducatif et offrent des perspectives d’avenirs. La création d’un environnement propice à l’innovation et à l’entrepreneuriat pourrait également aider à retenir les talents sur place sans oublier la restriction des accès a certains réseaux sociaux.
En tant qu’opérateur économique je rappelle que je suis un exemple de cette jeunesse ayant bénéficier des action mises en place par le Président PAUL BIYA.
Toutes fois, il est pertinent d’examiner la politique économique mise en place en ce qui concerne l’entrepreneuriat privé au Cameroun.
a.Cadre réglementaire : Le gouvernement camerounais a mis en place des lois et des réglementations pour faciliter la création d’entreprises. Cela inclut des simplifications administratives et la mise en place de guichets uniques pour les entrepreneurs.
b.Soutien financier : Des initiatives comme le Fonds de développement des petites et moyennes entreprises (PME) ont été lancées pour fournir un soutien financier aux entrepreneurs. Cela vise à encourager l’innovation et à soutenir les start-ups.
c. Programmes de formation : Le gouvernement a également investi dans des programmes de formation pour renforcer les compétences entrepreneuriales, notamment à travers des partenariats avec des institutions éducatives.
d. Infrastructures : Des efforts ont été faits pour améliorer les infrastructures, comme les routes et les réseaux de communication, qui sont essentiels pour le développement des entreprises.
Limitations et défis actuels
a.Bureaucratie :
Malgré les efforts, la bureaucratie reste un obstacle majeur pour les entrepreneurs. Les lourdeurs administratives peuvent décourager la création d’entreprises.
b. Corruption :
La corruption est un problème persistant qui affecte la confiance des investisseurs et peut entraver le développement d’un environnement entrepreneurial sain.
c.Accès au financement :
Bien que des fonds soient disponibles, l’accès au crédit reste difficile pour de nombreux entrepreneurs, en particulier ceux issus de milieux défavorisés.
d. Conflits et insécurités :
Les différents conflits peuvent également influencer la perception de la sécurité d’investissement, ce qui peut dissuader les entrepreneurs potentiels.
Je pense que les jeunes Camerounais sont complices de leurs positions observées.
La preuve, trois mots minent le développement de la jeunesse d’un Cameroun aujourd’hui le sexe, la drogue et l’alcool.
Il faut également savoir que beaucoup d’indicateurs sur les comportements des jeunes au Cameroun sont au rouge.
En résumé, bien que le Président PAUL BIYA ait mis en place certaines politiques visant à encourager l’entrepreneuriat privé au Cameroun, l’encadrement des jeunes, des défis importants subsistent. Pour véritablement stimuler l’entrepreneuriat, il serait nécessaire d’améliorer la transparence, de réduire la bureaucratie et de garantir un accès équitable au financement. L’engagement du gouvernement à créer un environnement propice à l’entrepreneuriat sera crucial pour le développement économique du pays.