Le 16 décembre 2024, le Palais de l’Unité de Yaoundé a accueilli une session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’États de la CEMAC, co-présidée par Paul Biya, Président du Cameroun, et le Professeur Faustin-Archange Touadera, Président en exercice de l’organisation sous-régionale et Chef d’État de la République Centrafricaine. Cette réunion de haute importance s’est tenue dans un contexte économique délicat pour la sous-région.
Point notable pour l’avenir de la sous-région : cette Conférence a accueilli favorablement l’organisation prévue en 2025 d’une conférence dédiée aux financements du secteur de l’énergie, portée par le Groupe de la Banque Mondiale (BM) et la Banque Africaine de Développement (BAD) à travers la mission M300. Cette initiative pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement énergétique de la sous-région.La session a été marquée par une forte présence internationale, avec la participation d’éminentes personnalités telles que M. Abebe Aemro Selassie, Directeur Afrique représentant de Mme Kristalina Georgieva, Directrice Générale du Fond Monétaire International (FMI), M. Ousmane Diagana, Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, et S.E. Thierry Marchand, Ambassadeur de France au Cameroun.Au terme des travaux, les Chefs d’États ont exprimé leur gratitude envers leurs hôtes, S.E. Paul Biya et S.E. Professeur Faustin Archange Touadera, pour l’excellente organisation et l’hospitalité généreuse qui leur a été réservée durant leur séjour à Yaoundé. La cérémonie de clôture a été marquée par la lecture du communiqué final, suivie du discours de clôture de S.E. Paul Biya, Président de la République du Cameroun.Ce communiqué final a été signé par les Chefs d’États présents, notamment Paul Biya (Cameroun), Faustin-Archange Touadera (République Centrafricaine), Obiang Nguema Mbasogo (Guinée Équatoriale), et Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon), scellant ainsi leur engagement commun pour le développement économique de la sous-région.Cette session extraordinaire marque ainsi un tournant dans la gouvernance économique de la CEMAC, avec une volonté affichée de renforcer la résilience collective face aux chocs exogènes et d’accélérer les réformes structurelles pour une croissance plus stable et inclusive.
l’Afrique Émergente